Ced Mbella 24 ans travaille dans le showbiz depuis quelques années déjà. Il a fait ses véritables débuts en 2019 dans un film panafricain ( Kongolo l'ange nègre) et c'est en enchaînant des seconds rôles dans des grosses productions comme Guerre des sexes, Madame.. Monsieur, Vengeance, Ewusu, 12 Cas, que Ced Mbella se fait remarquer par le public. Il fait parti des acteurs talentueux de la génération Z.
Le Blog d'Hanae a eu le privilège de s'entretenir avec lui pour 10 questions dans l'interview ci-dessus.
LBH : Tu es très discret sur ta vie privée contrairement à certaines célébrités de ta génération, toutefois serait-il possible de nous parler un peu de ta vie amoureuse : Marié? Célibataire? En couple? Enfants ?
Ced Mbella : Célibataire sans enfant mais je ne te cache pas mon amour pour les enfants donc je sais qu'un de ces quatre ça viendra.
LBH : Ton prénom Ced est-il le diminutif du prénom Cédric ou bien c'est vraiment juste Ced ?
C.M : Ced c'est le diminutif de Cédric car je le trouve plus original et c'Est ainsi que je me définis. J'ai même informé ma mère que je changerai ce prénom sur mes documents légaux et on m'appellera définitivement Ced.
LBH : Pourquoi avoir choisi de te lancer dans le cinéma ?
C.M : En réalité je ne dirais pas que j'ai choisi. Je sentais l'appel de ce métier depuis mon plus jeune âge. J'ai accepté son appel et je me suis dit il faut que je transmette un message fort à la jeunesse camerounaise et Africaine à travers les personnages que j'incarne. Je me suis donné pour objectif de prouver au monde que la jeunesse peut emmener le cinéma vers de meilleurs horizons et qu'à travers nous plusieurs portes peuvent s'ouvrir.
LBH : Il n'y a pas si longtemps tu étais en Côte d'Ivoire pour un tournage et tu as déjà joué plusieurs rôles dans des séries populaires comme Vengeance, Madame..Monsieur, et bien d'autres. Qu'est-ce qui a changé dans ta vie depuis le lancement de ta carrière d'acteur ?
C.M : À vrai dire je suis encore en Côte d'Ivoire pour un moment. Depuis que je suis acteur je comprends mieux la vie. Je réussis véritablement à me mettre à la place des autres et à vivre des situations qui ne me sont peut-être pas familières mais qui existent vraiment. Je suis devenu plus patient, tu sais avec la jeunesse parfois on veut tout, tout de suite mais depuis que j'exerce ce métier j'ai compris que les bonnes choses prennent du temps.
LBH : Chaque rôle comporte ses propres défis. Depuis que tu joues quel a été le rôle le plus difficile pour toi ?
C.M : Wow çà c'est la question à 1 million de francs ! J'en ai eu des rôles difficiles mais il y a un qui m'a demandé plus d'énergie et de recherche. C'était le rôle d'un adolescent autiste et atteint d'un cancer dans un film du réalisateur Éric Dipo. Malheureusement ce film ne verra jamais le jour à cause de soucis internes de production.
LBH : Tu as travaillé sous la direction de Françoise Ellong ( EWUSU) dont je suis une grande fan, comment décrirais-tu son approche de réalisatrice ?
C.M : Elle est téméraire et professionnelle. Je n'avais qu'une scène dans la série EWUSU mais j'étais traité comme les acteurs principaux. Françoise Ellong sait diriger les acteurs et ça a un impact positif sur le rendu final.
LBH : Tout comme certains acteurs camerounais tu as choisi de poursuivre ta carrière à l'étranger ( Côte d'Ivoire ) quels sont les motivations qui t'ont poussées à faire ce choix ?
C.M : Merci pour cette question, elle revient souvent. En réalité j'aime les défis. Ayant travaillé avec au moins 20% des productions camerounaises je me suis dit pourquoi ne pas exporter ce que je sais faire. Je ne m'y installe pas définitivement mais juste le temps que cela prendra pour y laisser mon empreinte. Qui sait ? Peut-être après la Côte d'ivoire je vais m'exporter vers un pays d'Afrique subsaharienne.
LBH : On a vu une brève apparition de toi sur tes réseaux sociaux lors du concours Master Côte d'Ivoire, c'était en tant que animateur ou participant du concours ?
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C.M : En Côte d'Ivoire je me suis découvert une passion pour le slam. Merci à Monsieur Mohamed Lamine Sanogo car c'est grâce à lui. Ma première prestation était à l'hôtel Sofitel Ivoire à l'occasion d'une table ronde sur les bienfaits du riz avec pour invité le premier ministre. Ma seconde prestation était donc à Mister Côte d'Ivoire. Tu peux ajouter à ma petite description Slameur en herbe ( Il rit ).
LBH : Tu as joué dans une pièce de théâtre '' L'Amant de la mort '' peux-tu nous en parler un peu plus de ce projet ?
C.M : De très beaux souvenirs remontent lorsqu'on en parle. C'était en 2022, ma première fois de travailler sur une pièce de théâtre depuis mes années de lycée c'était une pièce écrite par Morro. On y a travaillé durant plusieurs mois à Douala avec une jeune équipe talentueuse parmis lesquels l'acteur Gédéon Tankam. Le metteur en scène nous avait beaucoup formé sur le jeu des émotions et les monologues. Ce fut une expérience inoubliable pour moi car j'en suis ressorti plus grand.
LBH : Tu es un des ambassadeurs de la marque de cosmétiques Teint d'Afrique. C'est rare de voir des hommes poser pour des crèmes de beauté. Quelle a été ta réaction lorsqu'ils t'ont approché pour représenter leur marque ?
C.M : J'étais très content et je m'y attendais un peu parce que j'étais très actif sur la page de la marque pour montrer mon appréciation. De plus ma grande soeur Hortavie Mpondo dont j'étais un grand fan partageait déjà les mêmes valeurs que cette marque. De plus l'idée pour eux de mettre en valeur la beauté de la peau africaine était un point qui venait vraiment me toucher.
LBH : Sur quoi travailles-tu en ce moment ?
C.M : Actuellement je suis en stage dans une entreprise de communication et on a plusieurs projets à venir. De plus je suis en attente de quelques casting que j'ai passé récemment.